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 ❝hello, evil ▬ soren

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Calliope G. Riverson
SCREAM PLEASE,
Calliope G. Riverson

i don't want to run anymore.



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❝hello, evil ▬ soren _
MessageSujet: ❝hello, evil ▬ soren   ❝hello, evil ▬ soren EmptyDim 16 Oct - 16:10



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hello, evil.

Rendez-vous ce soir au bar, le même que d'habitude. J'emmène des amis avec moi, bouge-toi pour venir. 19H30, et sois pas en retard cette fois. Biz et à tout à l'heure. L'écran de son portable s'était allumé, alors que ses yeux avaient encore du mal à lire l'écran trop éclairé. Quelle heure était-il ? Dix-huit heures. Elle avait du s'assoupir sur ses dossiers trop compliqué pour son cerveau endormi et tué par le travail trop lourd. Elle n'avait pas le goût de sortir, mais elle n'avait pas non plus le goût de rester en tête-à-tête avec ses dossiers. Difficilement, la brune se dressait sur ses jambes trop engourdies pour pouvoir se traîner vers la salle de bain. Une bonne douche lui ferait certainement du bien, et lui remettrait les idées bien en place. C'était dur d'y voir clair après une telle sieste ; et la soirée n'avait pas encore commencé. La trentenaire sentait la fatiguée qui s'écrasait sur son corps un peu trop fragile, et le désespoir s'emparait de son esprit. Depuis combien de temps, n'était-elle pas sortie ? Peut-être trop longtemps, quoi que. Elle ne s'était jamais plains de la solitude qui était devenue son nid. Elle marmonnait quelques mots, pestant contre son ami qui voulait absolument la sortir du trou noir où elle était tombée il y a de cela quelques années. Des années. Trois, exactement. Trois ans qu'elle était seule, à en crever. Trois ans qu'elle comblait un manque affectif comme elle pouvait, même si au fond, rien ni personne ne pourrait le remplacer, son fils. L'eau fraîche s'était abattue sur elle, sans trop prévenir. De quoi lui éclaircir les idées.

Elle s'était un peu attardée, confortablement installée sous les gouttes d'eau qui glissaient sur sa peau. Une sensation de renouveau, un peu comme une renaissance, même. A sa sortie, elle n'avait pas même pris le temps de trop se sécher ; déjà, elle parcourait le long couloir de son appartement pour accéder à une quelconque armoire, d'où elle avait tiré des vêtements pour l'occasion. Et puis elle était revenue, là, face au miroir. Une image tordante dont elle avait horreur. Et ses parents avaient osé l'appeler Calliope. Le nom d'une muse trop gracieuse pour qu'elle soit digne d'en porter le nom. Un long soupire, avant de finalement détourner le regard d'un reflet trop froid. Calliope s'était rapidement apprêtée ; elle avait tout de même pris le soin de se maquiller un peu, quoi que peut-être pas assez pour une sortie. Elle s'en fichait, finalement. Elle ajustait un peu ses vêtements, passait une main dans ses cheveux humides et partait de la salle de bain sans tenter un beau sourire face au miroir. Depuis combien temps n'avait-elle pas réellement sourit ?

La veste sur ses épaules et le sac à la main, l'avocate parcourait les rues de la ville, en quête du fameux bar. Rapidement, elle jetait un coup d'oeil à son portable. L'écran affichait deux appels manqués, et surtout une heure un peu tardive. 19H45, et un bon quart d'heure de retard. La brune grimaçait un peu ; son ami allait littéralement la tuer. Pourtant très ponctuelle dans son milieu professionnel, elle avait pris l'habitude de relâcher son comportement dans sa vie quotidienne. La vie d'avocate exigeait une telle rigueur. Du temps où le rire de son fils résonnaient encore dans l'immense appartement, elle faisait tout pour être exemplaire. Une vraie mère, avec des principes et une éducation accomplie. Mais le temps avait un peu tout balayé, comme s'il valait mieux qu'au fond, ce soit comme ça. Calliope arrivait finalement devant le bar ; elle avait reconnu de loin de rire de quelques amis, et était rassurée que la soirée ait commencé sans elle. Plantée là, elle hésitait même à entrer. Après tout, ils s'amusaient déjà, et son arrivée plomberait certainement l'ambiance. Un long soupire, et puis finalement une moue d'enfant. Elle allait peut-être les décevoir, si elle ne venait pas. Comme toujours. La jeune femme poussait finalement la lourde porte du pub, avant de se forçait à sourire un peu.

Quelques soupires de soulagement et acclamations plus tard, Calliope s'installait sur une chaise en se frottait un peu les cheveux. « Pardonnez-moi du retard, j'étais plongée dans le travail. ». Elle écoutait d'une oreille absente les remarques de ses amis, enjoués. « Tu travailles trop ! Regarde, moi je travaille peu et je suis toujours de bonne humeur ! Et puis je ne suis jamais en retard, moi. ». Elle riait un peu, avant de poser le regard sur un homme qu'elle ne connaissait pas. « Ah, mais tu n'as toujours pas fait la connaissance de Soren, du coup! Tu vois, quand on arrive en retard, on manque toujours plein de choses. ». L'air sur son visage indiquait clairement qu'elle cherchait si, dans ses souvenirs, elle ne l'avait pas déjà croisé. Finalement, elle esquissait un sourire avant de lui tendre la main. « Calliope, enchantée. » Elle tournait la tête vers son ami, avant de répliquer : «Va plutôt me commander une bière, au lieu de raconter des bêtises. ». Elle souriait un peu, avant de reporter son attention sur l'inconnu. Il avait l'air plutôt froid, mais les apparences étaient bien souvent trompeuses. Quoi qu'elle ne se doutait pas encore de sa véritable nature...


Dernière édition par Calliope G. Riverson le Sam 12 Nov - 18:03, édité 1 fois
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SCREAM PLEASE,
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MessageSujet: Re: ❝hello, evil ▬ soren   ❝hello, evil ▬ soren EmptyDim 6 Nov - 18:00

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Soren n’était pas de ce genre d’hommes qui aimaient sortir pour aller fêter n’importe quel événement, il était passé au-delà de cela depuis des centaines d’années. Il s’était, après la mort de sa femme, éloigné des autres hommes pour rester auprès de sa femme, n’allant en société que lorsque l’envie se faisait irrépressible. Maintenant qu’il était l’un des hommes les plus riches de la Terre, maintenant qu’Il était mort, tué par ces Winchester, maintenant… maintenant et bien il n’avait plus grand-chose à faire que de soigner son image médiatique et de se faire bien voir de ses clients, de ses collègues et de tous ceux qui pourraient lui rapporter quelques centimes de plus. Il n’aimait pas spécialement plus ces humains qu’il fréquentait qu’il n’aurait apprécié n’importe quel humain, mais il s’avérait que la fréquentation de quelques uns de ces mortels pouvait être sympathique si elle ne se faisait pas trop souvent et pendant quelques heures autour d’une boisson ou d’un repas.

Ces derniers temps, il n’était pas plus chargé de travail qu’à l’habitude… Toutes ses affaires minimes étaient entre les mains de professionnels ou de quelques démons auxquels il avait accepté de faire confiance. Ils brassaient sa fortune avec l’interdiction de spéculer ou d’utiliser plus qu’ils ne pouvaient rapporter et ce n’était pas la pitié ou la compréhension qui étouffait Soren. Une perte d’argent trop importante ? Il savait y remédier par des moyens peu légaux et souvent très douloureux. Il détruisait plus qu’il ne construisait, mais pour le public il était un de ces richards médiatiques qui faisaient dans le social et donnaient plus d’argent qu’ils n’en auraient jamais dans toute leur vie à des œuvres de charité.

Le démon, on pouvait le dire, s’ennuyait. Bien sûr il aurait pu tenter le diable – oh qu’il aimait cette expression – et spéculer en bourse son argent pour tenter d’augmenter sa fortune. Il aurait pu chercher une femme, adopter un enfant, donner de l’argent à une œuvre, faire un trekking sur les îles Komodo, intégrer une secte, aller faire ce que tout bon démon faisait ou même faire parler de lui d’autres façons. Mais cela … il n’en voulait pas. Il ne voulait pas d’autre femme que la sienne, même si ce n’était plus son humanité qui pouvait l’en empêcher, il ne tenait pas à se marier pour bien paraitre à une femme avec laquelle il ne s’entendrait pas. Et puis… il aimait en quelque sorte sa sorte de liberté qui faisait de lui un célibataire… Il était marié à l’argent mais plus d’une femme – ou homme … ? il ne cherchait même plus à comprendre les êtres humains – recherchaient ses faveurs et tentaient de le faire tomber dans leurs filets. Pas forcément par appât de l’argent, pas toujours, mais la plupart du temps, c’était plus ce qui les intéressait. Alors pour rire un peu, il les laissait s’approcher et les renvoyait de manière brutale à la réalité. Lorsqu’il devait absolument emmener quelqu’un à une soirée, il payait les services d’une professionnelle, qui soit savait se taire, soit pouvait paraitre suffisamment mondaine et superficielle pour ne pas attirer les soupçons. Il ne cherchait pas de femme et n’en voulait pas. Il s’agissait sûrement de la seule chose pour laquelle son état d’esprit actuel et les restes de son humanité s’entendaient.

Soren n’attendait pas quelque chose de spécial lorsqu’il acceptait les invitations des gens. Aller à une soirée était devenu une routine et il pouvait même se permettre de refuser une invitation sans pour autant louper quelque chose d’extraordinaire. Toutes ces mondanités ne l’intéressaient que pour la réputation qu’elles lui faisaient, et les éventuelles relations que l’on pouvait y trouver. Mais certaines invitations s’avéraient être plus personnelles, moins incroyablement surfaites. Il prenait alors le temps de s’y rendre si l’ennui se faisait trop pressant, il était toujours original de voir le petit ‘chez soi’ de la personne qui l’invitait, de pouvoir savoir ce qui l’intéressait, d’entendre des confidences qui ne se seraient pas faites dans des lieux surpeuplés et surtout de voir la dépravation humaine. Les langues se délient plus rapidement lorsqu’on a bu, et beaucoup ne tenaient pas l’alcool.

Il avait été invité par des relations de travail avec qui il avait lié un semblant de relation qui se voulait amical. Il avait accepté cette fois-ci plus par ennui que par réel intérêt. Il avait entendu dire qu’il y aurait des juristes dans les invités et il adorait entendre ce genres de personnes parler. Elles tentaient constamment de le faire tomber, de lui faire faire un faux pas pour pouvoir utiliser ses paroles contre lui. Mais il était riche, très riche… et n’avait aucun scrupule et de bons avocats. Et puis, les mots ne lui faisaient pas peur, il était le prédateur, eux les proies qu’il laissait vivre et lui parler de manière magnanime.

Le rendez-vous se trouvait dans un bar à Santa Mondega, un bar qui semblait être le lieu de rencontre habituel de cette bande d’amis qui lui avaient permis de s’inviter dans leur quotidien. Il doutait que cela se reproduirait souvent, soit par manque de temps de sa part, soit par le peu d’envie qu’il aurait de retrouver ces hommes et femmes dans un tel lieu. Le démon savait que la ville était remplie de démons, et il ne les craignait pas, il était probablement l’un des démons les plus influents, et en tous les cas le plus riche de tous. Et puis il ne pouvait pas mourir, pas pour l’instant, il n’y avait aucune marque des Winchester dans le coin, et la plupart des chasseurs se contenteraient de l’exorciser pour le renvoyer temporairement en Enfer s’ils réussissaient à arriver jusqu’à lui et faire en sorte d’appliquer toutes les phases du rituel.

Depuis qu’il agissait sur Terre, Soren n’avait été exorcisé qu’une fois, peut-être deux, il n’en était plus réellement certain, mais depuis ce temps il gardait une rancune tenace face à ces hommes ou femmes mortels qui pensaient que pouvoir s’attaquer à lui ainsi était la meilleure chose à faire. Ces trompe-la-mort n’étaient pour lui que de la vermine et il n’hésiterait pas un seul instant à les tuer sur le champ s’il en avait l’occasion. Pas par rancune personnelle, mais seulement pour protéger ses bénéfices. Quand on vit dangereusement, il faut s’attendre à en subir les conséquences. Le danois avait pour habitude de se renseigner sur les gens avec lesquels il devait trainer trop longtemps, pas réellement par paranoïa mais parce qu’il adorait les petits détails croustillants de la vie de ceux qui tenaient à l’avoir près d’eux. Et au cas où l’un d’entre eux puisse s’avérer potentiellement dangereux. Cela ne semblait pas être le cas pour cette soirée.

Rendez-vous à 19h30, il était à l’heure, même un peu en avance, comme toujours. Il se faisait un devoir de ne pas se faire attendre, sauf lorsqu’il voulait clairement se faire demander ou qu’il souhaitait laisser un message à ses clients pour une quelconque raison. Le groupe était presque au complet, il ne semblait manquer qu’une certaine Calliope. On l’attendit quelques minutes, puis les autres semblant avoir l’habitude étaient rentrés et s’étaient installés avec leurs boissons.

Soren restait en retrait dans la conversation, le visage impassible, il ne cherchait pas à se lier pour l’instant avec ceux qu’il ne connaissait pas. Les présentations avaient été faites dehors et malgré quelques questions sur ce qu’il faisait dans la vie, il n’était pas rentré dans la conversation, se contenant de quelques réponses courtes, si bien que les autres s’étaient détournés de lui le temps d’une première bière. Après tout l’alcool délie les langues, n’est-ce pas ?

Une jeune femme entra dans le bar et se dirigea vers leur table, les visages se tournèrent, un sourire illumina leur visage, l’échange rapide fit comprendre qu’il s’agissait de la jeune femme qui s’était fait désirée. On le présenta rapidement à la jeune femme. Son visage lui disait quelque chose, mais tout comme pour elle, il ne semblait pas savoir de qui il s’agissait. Se relevant pour lui serrer la main qu’elle lui tendait. « Enchanté également, Soren… » Pendant que son ami allait lui chercher la bière qu’elle lui avait demandé, Soren s’était rassis. L’échange de mains avait été court, il s’était contenté de la secouer doucement, sans trop de manière ni de force. Aussitôt qu’il s’était posé, le démon avait jeté un coup d’œil rapide dans le bar, sur les autres personnes du groupe puis avait reporté une nouvelle fois son attention sur la jeune femme…

Son visage lui disait quelque chose. Il l’avait sûrement vu à une soirée mondaine et ne s’y était pas plus intéressé que cela. Elle avait certes un joli minois, mais ce n’était pas ça qui l’interpellait réellement. Non… en réalité, finalement, elle ne lui disait rien. Même si une petite partie de son être lui disait qu’il l’avait déjà forcément vu quelque part. Il s’humecta les lèvres en la dévisageant, n’écoutant que d’une oreille la tournure qu’avait prise la conversation. Bras croisés, verre vide devant lui, il attendait qu’il se passe quelque chose, ou que le sujet tourne à autre chose. Oh. Et puis, rien ne lui coûtait de lui demander d’où elle venait... «Excusez-moi… il me semble vous avoir déjà vu quelque part. » Ce ne serait définitivement pas dans ses mauvaises relations, elle n’aurait pas sa place ici, et puis elle ne semblait pas être le genre de personnes qui trainaient ou qui était un démon. Non, probablement pas. Un léger sourire en coin sur les livres, presque concerné par la jeune femme… Presque.
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